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Amazing Asian Trip

Amazing Asian Trip

28 décembre 2011- 13 février 2012. C'est l'histoire de huit potes qui vont se retrouver à Hong Kong, l'histoire de trois d'entre eux qui vont bourlinguer au Vietnam et au Cambodge pendant un mois, et l'histoire d'un irréductible qui va continuer et arpenter le Népal pendant les 10 jours suivants. J'ai été surpris, j'ai été choqué, j'ai été ébloui, j'ai été dégoûté, j'ai appris, j'ai fait des rencontres, j'ai ri à en pleurer, j'ai souffert, j'ai vaincu... J'ai décidé. Je recommencerai.


A l'aéroport de Kathmandu, une fin de voyage folklorique!

Publié par Lostindiscovery sur 8 Juin 2012, 18:07pm

Catégories : #Népal

Je suis à l'aéroport de Kathmandu et je suis un peu triste car le voyage hors du commun que j'ai vécu touche à sa fin. Du coup, pour me sortir de la dépression (bon d'accord, j'en rajoute des tonnes ^^), je vais vous parler de l'aéroport de Kathmandu. Je ne m'y étais pas attardé à mon arrivée et j'en suis heureux. Heureux qu'il puisse m'offrir un dernier dépaysement avant le départ ;)


L'aéroport de Kathmandu est
l'aéroport le plus vieillot que j'ai jamais vu! Tellement vieillot que ç'en devient folklorique! Le bâtiment entier est en briques de couleur marron penchant dangereusement sur l'orange. Qu'on soit à l'extérieur ou à l'intérieur, cette couleur est sur tous les murs. On se croirait dans une fabrique anglaise des années 30...


Mais passons sur le bâtiment; peut-être que cette façade désuète n'est là que pour cacher un équipement redoutable?! Avant de rentrer dans le hall des départs, il faut montrer son passeport et faire passer son bagage au screening... WAW! Ça s'annonce bien! Ils ont peut-être même un échelon supplémentaire sur le plan Vigipirate!


Une fois à l'intérieur, l'espoir disparait. L'aspect extérieur est bien 100% représentatif de l'ensemble du bâtiment. La moitié des panneaux de check-in (affichant compagnie, numéro de vol, etc.) ne sont pas digitaux, mais sont des pancartes imprimées. Les poubelles ont une armature en métal plutôt classe, mais ces armatures ne soutiennent pas des sacs poubelles, mais cachent des seaux. Les vitres qui donnent sur l'extérieur et les miroirs des toilettes ont dû être nettoyés pour la dernière fois la veille de l'inauguration de l'aéroport. Ça saute aux yeux, l'ambiance high-tech et aseptisée à laquelle on est habitué dans les aéroports n'est pas la norme ici.


Mais bon, si tout fonctionne...


J'arrive au guichet pour le check-in. Tout se passe bien, mon bagage part avec son étiquette "ICN" (Incheon Airport), mes cartes d'embarquement sont en impression... et CRACK! A peine mes billets sortis, la machine fait des étincelles et prend feu! Le mec derrière ne panique pas, un autre arrive derrière moi et dit en rigolant "c'est toi qui as fait ça?!". Au bout de 30s légèrement plus agitées que d'habitude, le feu est éteint je ne sais trop comment, je récupère mon passeport et mes billets, et on me dit au revoir. Bon, très bien. Leur sérénité laisse penser que l'histoire est courante et le plan B ne va pas tarder à se mettre en place ;)


Rectification donc; tout ne fonctionne pas parfaitement. Mais à part, tout est bien organisé, non?...


Pas tout à fait. J'ai essayé d'acheter des snacks avec ma carte bleue, puisque les ruppees avaient déserté mon portefeuille... La transaction n'a pas transité. Quelques secondes avant, le client précédent avait vécu le même scénario. J'ai quitté le magasin. Je suis allé dans le coffee shop d'à côté. "Puis-je payer par carte?" "Oui, bien sûr." Au moment de payer, "ah, non, désolé, la machine ne marche pas aujourd'hui." Il était 15h. Peut-être étais-je le premier à vouloir payer en carte... mais j'en doute :) Du coup, j'ai payé en euros, 4,20€ avec un billet de 10. Le mec m'en a rendu 1,80
 (ou est le rapport? les billets de 6€ existent?). "Non monsieur, je vous ai donné 10€." Et il me donne un billet de 5. Cool, j'ai gagné 1€! En fait, c'était un peu comme acheter des snacks dans un marché de Kathmandu, mais ce marché est couvert, et il est dans un aéroport :)


Mon café et mon gâteau à la main, je me suis assis dans la salle d'attente. Pour savoir où embarquer, il faut bien faire attention aux annonces. Ici, aucun panneau ne te préviendra pour quoi tu t'embarques. Et quand tu arrives devant le bus qui vas t'emmener devant l'avion, tu t'attends presque à voir un "rameuteur" sortir la tête de la vitre et crier "Air India, Air India! New Delhi, New Delhi!". Ce sont les mêmes modèles qui font le tour de la ville, Tata évidemment, avec juste le logo de la compagnie aérienne qui marque la différence :)


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Allez, on fait deux files, une pour les hommes, une pour les femmes, et après un dernier contrôle tous les passagers sont enfin assis à leur place!


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Tous les passagers sont enfin assis à leur place... MOI INCLUS! Je me prends un uppercut de la Réalité... Ça y est, l'aventure formidable qui m'a tenu en haleine pendant 47 jours s'achève maintenant!

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